Sam. - Septembre 17, 2005

Ascension

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Presque qu'autant que les aéroports j'adore les ascenseurs que j'utilise hélas plus couramment, que les terminaux d'embarquement de Roissy ou Londres Stansted. Ma préférence va pour les ascenseurs panoramiques extérieurs aux bâtiments à gravir. Ne me demandez pourquoi j'aime ce mode de transport, car je ne connais pas la raison de ce goût particulier pour les élévations mécaniques.

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Dim. - Septembre 4, 2005

Saturday Night Fever

Il ne restait plus qu'à ranger les grosses enceintes du sound system à krypto et là, à 7 H du matin, ça été un grand moment de fou rire collectif. Bref résumé de l'épisode : samedi soir en arrivant au vieil entrepôt on avait sorti du break le matos nécessaire à notre party nocturne sans aucun souci : trente six heures de musique, autant prévoir "large", sur le PowerBook à Sonia, un gros ampli à lampes pour avoir un son plus rond, une armée de câbles, un transformateur, une poignée de projecteurs avec des filtres de couleur et les fameuses paires de haut-parleurs.

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Ven. - Septembre 2, 2005

6H30 réveil matinal

Eh oui les gens m'imaginent souvent tel une sorte de type fantasque et un peu décalé, vivant de l'air du temps ou d'une rente vita eternam que m'aurait laissé un oncle d'Amérique généreux... Cette photo de mon petit déjeuner est la preuve que non et j'ai finalement un mode d'existence beaucoup plus standard que ma légende semblerait le faire croire.

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Sam. - Août 27, 2005

Le retour

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C'est au moment de donner au chat sa ration bijournalière de croquettes que j'ai pris conscience que le monde était réellement peuplé d'une majorité d'êtres cupides, d'animaux de compagnie opportunistes et de sorbets au citron remplis de E250 et autres sucres de synthèse. J'imagine déjà certains d'entre vous se moquer de ma naïveté supposée alors que ce n'est qu'une forme d'amnésie temporaire consécutive à mes vacances quasi idylliques.

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Jeu. - Juillet 14, 2005

Mâle de tête

Par un petit matin calme et pourtant serein, monsieur mannequin avait perdu la tête, sans qu'il puisse se souvenir de la raison de cette disparition soudaine. Parfois, il se postait à la fenêtre en espérant que cette tête fugitive saurait reconnaître, en passant dans cette rue étrange, son beau corps de plastique visible dans une ouverture de l'étage.

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