Hamac powaa !







Selon la formule consacrée, il devient urgent de ne plus rien faire, tout du moins momentanément, pour aérer mes petits neurones dilués dans des envies de vacances lointaines. Le temps de garnir un sac à dos de l'indispensable matériel de survie, un PowerBook, une poignée de carambars, 2 bouquins, une brosse à dents, un maillot de bains... et hop ! Let's go !

La gare et l'aéroport ressemblant à des failles spatio-temporelles remplies d'aliens agités par des horaires marathons, j'ai préféré prendre l'air du large pour aller me perdre sur la lande maritime de l'île d'Aix, pendant trois ou quatre jours. Parler aux coquillages, baptiser mon nouveau cerf-volant, manger les crustacés qui n'auront pas voulu discuter avec moi et regarder les nuages courir sur un horizon bleuté. L'image de ce post ne ressemble peut-être pas aux paysages apaisants de mon lieu de villégiature, mais j'ai toujours eu horreur des cartes postales, ou alors, des bien ringardes qui font pouic pouic quand on les saisit entre le pouce et l'index. Le top étant quand, en plus, la photo représente Issoudun vue de la sous-préfecture, éclairée de nuit par les cinq lampadaires de la route principale, une rareté !

Comme je vais laisser un mes ordis allumés, normalement avec celui portable que j'emmène, je devrais pouvoir envoyer mes articles grâce au redoutable protocole SSH qui créera, via un port déclaré, un tunnel virtuel pour que je puisse prendre à distance le contrôle de l'ordinateur de mon domicile. On va tester !
Au mieux je serais de retour dimanche par le bateau du matin, car je me connais, plus de cinq jours en pleine nature et celle-ci me devient insupportable. L'air pur c'est comme l'homéopathie : les petites doses sont les plus efficaces.

So long ! Portez-vous bien les p'tits loups !


Jeu. - Juin 2, 2005          



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