LR Les Minimes








Dans un billet précédent, j'avais présenté ma vision personnelle de la ville où j'habite, assortie de quelques photos d'endroits que j'aime bien. L'idée de départ était de mettre en ligne un papier en trois volets représentatifs de l'espace urbain rochelais, au sens large du terme : le centre ville, le quartier des Minimes et bientôt la zone portuaire de La Pallice.

Sauf que, pour une des premières fois de l'existence de ce blog j'ai eu une profusion de réactions. De mon entourage et même quelques emails interrogatifs sur le contenu de LR centre ville. Pour résumer, on me reprochait, le plus souvent gentiment, un énoncé réducteur des activités de cette belle cité maritime. J'aurais trop mis l'accent sur une certaine forme de tourisme imbécile, les gargotes ayant la prétention de faire de la cuisine et fait preuve d'un point de vue partial et négative sur le bizness immobilier local. Ça m'a fait beaucoup sourire... et que celle ou celui qui aurait de vrais arguments pour me démontrer le contraire n'hésite à me contacter : je publierais l'intégralité du topo, pour peu qu'il soit correctement rédigé en un français non-langue de bois et avec des preuves tangibles, si possible pas estampillés par les quelques barons et notables du cru. Dans mon vieux dictionnaire Larousse (édition 1992), à la page 997, la définition du mot transparence est la suivante : " parfaite accessibilité de l'information dans les domaines qui regardent l'opinion publique "... Le sens de ce mot aurait-il tellement changé depuis que j'ai acheté cet ouvrage de référence il y a une dizaine d'années ?

Anyway, je vais en remettre une couche avec une nouvelle série de shoots numériques sur le nouveau quartier des Minimes, qui est, de l'avis de 90 % de ses habitants, une horreur architecturale, version troisième millénaire des grands ensembles construits après guerre. Vaste débat qui dépasse largement la vocation de ce blog, mais pourquoi devrais je faire preuve de panurgisme en répétant les communiqués officiels présentant l'endroit comme un lieu moderne et convivial ? Les Minimes, sous son vernis hight-tech à deux balles, est un quartier totalement raté, élaboré par des urbanistes, au mieux négligents au pire légèrement incompétents. Alors que l'on me permette de montrer les rares perspectives intéressantes, tels des accidents pleins d'un esthétisme involontaire.

Que le premier qui voudrait habiter de son plein gré dans un tel cauchemar de béton n'hésite pas à prendre rendez-vous avec un neuropsychiatre, il y en a de très bons qui seraient sûrement très contents d'étudier cette nouvelle forme de pathologie résidentielle.










Ven. - Septembre 9, 2005          



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