Rien faire C d'enfer !




23 jours ! Juste 23 jours avant les grandes vacances yes ! Il ne me reste qu'à passer un stupide concours de recrutement et des tests d'aptitude non moins réducteurs (êtes vous vraiment sur de vouloir devenir ingénieur réseau ? bla-bla-bla...

citez-moi 3 des aptitudes principales requises ! bla-bla-bla... mais non cher jury c'est juste pour pouvoir "chatter" avec mes amis ! au secours les questions !) pour être libre, ou tout au moins en avoir l'illusion, pendant 2 mois et demi; le bonheur pour bientôt !

Je vais pouvoir, pendant cette période tant méritée, me livrer à toutes les activités essentielles nécessaires à mon équilibre de paresseux lymphatique car étant un fainéant contrarié je noie ma culpabilité dans de multiples occupations. Donc pour résumer je me prépare un emploi du temps intensif à base d'extraction de lit à midi, suivi de glanderies diverses. Sont envisagés : ballades en vélo, test des plus belles plages régionales suivi, après sieste réparatrice (le frisbee, ça fatigue figurez vous ), de longues parties de No One Live Forever 2 (Mac et PC) en réseau avec mes potes. Tard dans la soirée il me restera juste le temps d'aller déguster des sorbets citron sur le port et tenter de convaincre la sculpturale Edith que je suis un mec 'achement bien.

On va arriver gentiment à la fin juillet pour la seconde manche du tempo ramolli estival avec l'escapade aoûtienne. Comme j'ai la malchance d'habiter dans une région infestée de touristes, à cette période, sans un plan de repli stratégique avec un billet de train ou d'avion pour une région préservée (Guéret dans la Creuse, Oulan Bator en Mongolie...) point de salut ! Une grande concertation a lieu actuellement avec les membres de ma tribu pour décider d'aller, à ce moment là, en villégiature à Trieste (kitschissime le site), splendide ville austro-italienne de l'Adriatique, non encore devenue, comme dans ma région, le théâtre des agapes branchées des vacanciers écolos chics. Soit dit en passant, ici lesdits écolos chics (mais allez donc dépolluer Tchernobyl !) sont facilement identifiables à leur propension à se vêtir, les jours de bruine, de cirés jaunes et de bottes en caoutchouc; ce qui fait sourire les locaux qui n'en portent plus depuis 50 ans !
Donc le choix risque de se porter sur Trieste, cité multiculturelle préservée, sa piazza Oberdan, son architecture composite, sa vie nocturne avec des vrais djeunz et la courtoisie un peu surannée de la population. Là je schématise, mais comment retranscrire l'essentiel de cette ville cosmopolite sans ressembler à un guide pour "bobos"?

Septembre arrivant je vais sûrement me reposer enfin de toutes les péripéties exaltantes et hautement culturelles que sont, pour résumer, glacier, dance floor et gobage de mouches (sous parasol) face à la mer... Tout ceci ressemble à un éloge inconsidéré de la paresse mais la vision de workaholics frénétiques m'a toujours effrayé et là épuisé par ces longues explications je vais vous laisser car cette aprèm j'ai une partie de badminton à la plage des Lices !

Sam. - Juin 5, 2004          



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