Video on demand
On
est à l'heure de la généralisation, à marche forcée, du
haut débit dans la plupart des agglomérations, tel un nouveau
sésame de connexion urbaine. Déjà les déclinaisons futures,
VDSL, FTTx (fibre optique) commencent à arriver dans quelques
mégapoles, avec des bandes passantes théoriques de 100 Mb/sec.
L'Internet, ogre insatiable de méga-octets divers et variés,
réclame toujours plus pour alimenter les habitations, les entreprises, les
structures étatiques, enfin tout ce qui peut se câbler
!
Pour remplir les tuyaux, cette
course sans fin de la bande passante perpétuellement
expansionnelle,
l'argumentation commerciale actuelle est pour le moins bien rodée, à
grand renfort de téléphonie, d'une profusion de chaînes TV
thématiques et d'utilisation professionnelle spécifique, malgré
que le fameux débit ne soit pas constant, avec des baisses de régime
ponctuelles, inhérente à la technologie DSL. Pour n'en citer que
quelques-uns, très emblématiques, les grands groupes multimédias
que sont Sony Entertainment, Time Warner et autres Cisco et Lucent, grands
pourvoyeurs de réseaux binaires, proposent à la diffusion, parfois via
des sociétés tierces, des films en streaming et, plus rarement, de la
vidéo à la demande. Le marché est potentiellement très
porteur,
pour reprendre la terminologie marketing en cours, mais on retrouve la même
crispation des majors de Hollywood, et du secteur du cinéma dans son
ensemble, pour ce mode de vente "on line". La peur de voir se répéter
une prolifération identique à celle des fichiers pirates MP3 avec le
format DivX est la grande crainte de l'industrie cinématographique qui
s'inquiète, par manque d'habitude des usages du web et par frilosité
commerciale, de ne pas arriver à contrôler la lecture de films sur les
écrans d'ordinateur ou les TV dites Home Cinéma. Cela serait une
lourde erreur stratégique que de ne pas se lancer sur ce créneau, car
les débits et la demande des utilisateurs le permettant, on verrait alors
se perpétuer le schéma identique aux Emule, eDonkey et BitTorrent,
appliqué à une très grande échelle, avec à la clé
des nouveautés du box-office tel que le dernier Star Wars, circulant de
disque dur en disque
dur.Une salutaire
remise en question de mode de fonctionnements commerciaux, quelque peu
dépassés, apporterait à ces entreprises du divertissement visuel
le surcroît d'argent tant espéré, à condition de mieux
appréhender cette nouvelle donne de circulation informationnelle payante et
non payante ! Pour ma part, j'achète régulièrement de la musique
en ligne avec iTunes
ou Virgin,
quand le délai de commande d'un groupe particulier ou mal distribué
est trop important chez mon disquaire local. Bon, je n'ai pas avec ses fichiers
numériques l'agrément d'une belle pochette de CD et la même
logique prévaudrait avec le téléchargement de films. On va au
cinéma pour la sortie d'une oeuvre attendue avec le confort d'un grand
écran, l'ambiance, etc. A contrario ne pourrait-on pas acquérir via le
Web et en réglant par carte bancaire, un film datant de quelques mois plus
diffusé dans les salles obscures, pour atténuer l'embarras d'un
dimanche pluvieux ou parce que l'on manque de temps
?Messieurs du
cinéma, ne ratez pas ce nouveau moyen de perpétuer votre savoir-faire,
pour que l'on continue à apprécier vos belles histoires visuelles.
Tous les ingrédients technologiques sont à votre portée.
Manquerait-il de nouveaux frères Lumières numériques et
visionnaires en ce début de millénaire
?Nota bene :
remerciement à Mr Jack Vogel, pour m'avoir autorisé à m'inspirer
très librement d'une photographie dont il est possesseur des
droits.Best thanks to
Jack Vogel to let me do a new illustration from his original photography, it's
so kindy and not very usual !
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