Francofolies
Mardi
12, début des Francofolies,
la grande foire à la chanson française pour bobos quadras et quincas
en vacances, adeptes des chansons à texte, syndrome "rive gauche isn't
dead" revisité, quelques groupes electro et rock (voir la journée du
vendredi) pour attirer les djeunz, et plein d'autres, parfois agréablement
surprenants, tel que le très bon Jeff
Bodart, les rythmes
syncopés de Ann'Yes
la rennaise, Deportivo
et son rock abrasif, le swing de Pink
Martini, l'étrange
Nosfell
et sûrement plein d'autres musiciens que je ne connais pas
encore.
Profusion de sons dans une
multitude d'endroits et c'est justement la problématique d'un festival de
cette taille, sorte de multinationale de la musique, qui vampirise la ville
durant six jours. Six jours blindés d'une foule dense et mouvante avec les
clichés parfois rigolos, parfois énervants, de looks extravagants,
d'accrédités qui se la pètent gravement, le tout sous la
surveillance voyante d'une police omniprésente, comme un tribu à payer
à ce succès institutionnel. Que ça ne fasse pas oublier le grand
désert culturel de La Rochelle, où, à part le très
éclectique Festival International du
Film, le Ballet
Atlantique de Chopinot,
la Scène de la Coursive
et un Carré
Amelot sous perfusion,
bien peu de moyens restent possibles et disponibles pour d'autres initiatives
locales. Pas de salle de concert digne de ce nom, pas plus que d'espace
alloué pour des expositions d'art contemporain et encore moins pour de
jeunes créateurs, eussent-ils un vrai talent. S'il vous plaît, on
aimerait bien une répartition plus équitable des crédits
culturels, avec juste un peu moins de parterres fleuris dans notre ville
musée carte postale
!La Rochelle est ce que
tu as encore du souffle pour les envies des moins de quarante ans
?
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